mardi, juillet 8, 2025

Seine-et-Marne : Les élus se mobilisent pour sauver le bouclier de sécurité de la Région Ile-de-France

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Le bouclier de sécurité de La Région Ile-de-France est remis en cause. Menacé par un recours au tribunal administratif, le bouclier de sécurité de la Région Ile-de-France risque l’annulation. Le mercredi 2 juillet 2025, Valérie Pécresse a réuni tous les élus locaux pour une mobilisation générale. Dans l’hémicycle, certains d’entre eux ont exprimé leur colère et leur soutien à la Présidente de la Région Ile-de-France… A l’heure actuelle, 730 communes ont déjà bénéficié du dispositif. Certaines communes pourraient être contraintes d’annuler leurs projets… Explications.

Le bouclier de sécurité, un levier primordial pour les collectivités. Sous l’impulsion de la Région Ile-de-France, les collectivités peuvent financer de la vidéoprotection, des centres de surveillance ou même l’équipement de leurs agents (comme des caméras piétons ou des véhicules). En Seine-et-Marne, cette aide est complétée par le département et son Vice-Président, Christian Robache. Le mercredi 2 juillet 2025, l’élu était tout naturellement aux côtés de Valérie Pécresse. « Il n’y a pas de sécurité sans le bouclier de la Région Ile-de-France (que nous avons copié au niveau du département). C’est plus de 700 communes qui en ont bénéficié à la région… 137 communes au département. On se rend compte que sans la région ou le département (qui financent le bouclier de sécurité), on se retrouve dans une situation où les villes ne peuvent pas mener à bien leurs projets de sécurité. » Si le tribunal administratif accède à ce recours, le département perdrait 70% de ses subventions. « C’est un peu dommage… Total soutien à Valérie Pécresse et ses équipes qui font un travail formidable. Si on attaque le bouclier de la région, on attaque les boucliers de sécurité des départements… Il ne faut pas l’oublier ! » Salué par de nombreux maires, le bouclier de sécurité permet de faire baisser la délinquance (ou même de prévenir des dégradations lors des émeutes). « Au département, j’ai la chance que tout soit voté pratiquement à l’unanimité. On a mis près de 5 millions d’euros d’aides aux collectivités (qui ont bénéficié de ce dispositif). Il faut en être fiers ! Aujourd’hui, l’Etat est un peu démissionnaire de tout ça… On fait au mieux avec la gendarmerie, la police nationale et les forces de l’ordre. » Au quotidien, les élus s’appuient grandement sur leurs policiers municipaux pour garantir la sécurité des riverains. Certaines collectivités créent même leur propre police pluricommunale !

Christian Robache, Vice-Président du département en charge de la sécurité, est au micro de Crazy Radio

De la colère, de l’incompréhension et des élus sans voix. Le mercredi 2 juillet 2025, c’est dans l’hémicycle de la Région Ile-de-France qu’ils s’étaient tous réunis pour une mobilisation inédite. « On est dans une politique où on pédale à côté du vélo. C’est de l’agitation et de la provocation à des fins électoralistes pour démonter (et faire mourir) les vraies convictions des politiques locales. Je le répète… Sans les collectivités locales, la France n’est rien. Il n’y a pas de cohésion sociale, il n’y a pas de sécurité… L’Etat se substitue à tout ça. A un moment donné, il va falloir que l’Etat se mette en ordre de marche (et prenne ses responsabilités). J’espère que les juges feront preuve de bon sens et qu’ils entendront ce que nous faisons au quotidien pour nos administrés. » Aux côtés des ses collègues maires seine-et-marnais, Christian Robache a représenté le département. « Il y a de la colère, il y a du dégoût… Encore une fois, c’est une France malade avec des élus qui s’attachent plus à une identité sociale qu’à l’intérêt général. En tout cas, si le bouclier disparaît au niveau de la région… Je suis prêt à manifester devant les instances. Ce n’est pas possible… On est en pleine restriction budgétaire. » Depuis quelques jours, les élus sont nombreux à afficher leur soutien. Pourquoi ? « Il y a un risque au niveau du département et toutes les actions qui sont menées sur la sécurité, c’est sûr. C’est la mort des polices municipales, c’est la mort de la vidéoprotection… C’est la mort de tout ça ! Je suis doublement en colère. On attaque les collectivités, on attaque les élus et surtout, on attaque la République. » s’agace Christian Robache. Dans cette même dynamique, Vincent Jeanbrun (conseiller régional) a rapidement créé une pétition en ligne : Touche pas à mon bouclier de sécurité.

« On est tout simplement en train de tuer la République ! » Le bouclier de sécurité de la Région Ile-de-France est attaqué par un recours au tribunal administratif. Le dispositif risque l’annulation. Le bouclier de sécurité du département serait également en danger. 

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