
Le gymnase du COSEC devant le gymnase Jean-Luc Moncharmont. Souvenez-vous… En novembre 2023, c’est lors de la toute première soirée de remerciements aux bénévoles de Lagny-sur-Marne que Jean-Paul Michel avait annoncé vouloir remercier Jean-Luc Moncharmont, à titre posthume. Le samedi 17 mai 2025, c’est entouré par ses amis et sa famille que la municipalité a dévoilé la nouvelle plaque du gymnase Jean-Luc Moncharmont (74 avenue Georges Clémenceau). Un moment chargé en émotions.
Un bénévole engagé et passionné. Lors de la première soirée des bénévoles, c’est sous une standing-ovation (et quelques larmes) que la famille de Jean-Luc Moncharmont a appris la nouvelle. Le samedi 17 mai 2025, c’est notamment aux côtés de sa fille que Jean-Paul Michel a dévoilé la plaque inaugurale. « Jean-Luc, ce n’était pas un homme ordinaire. C’était un homme très très investi dans la vie de la commune (1978-2019), le collectif et la vie des associations. Un homme qui donnait tout son temps libre aux associations, elles ont été multiples et variées : Le Souvenir Français, l’Amicale Philatelique ou même Lagny Danse Passion. C’est un homme qui était vraiment passionné et efficace. Il organisait des manifestations qui remplissaient notre Espace Charles Vanel. » Avec son caractère légendaire, il laisse désormais une trace indélébile sur Lagny. « C’était très logique parce que l’acronyme COSEC (complexe sportif évolutif couvert) n’était pas sympathique… C’est là où Lagny Danse Passion fait toutes ses répétitions. C’est un peu son gymnase. Lorsqu’on en a discuté avec mes collègues de la majorité communale, son nom est apparu immédiatement. » En accord avec sa famille, le gymnase du COSEC porte désormais son nom. Un moment émouvant et symbolique.





Les remerciements d’une ville à un bénévole hyper engagé. Particulièrement dynamique, la commune de Lagny-sur-Marne peut compter sur des bénévoles passionnés et acharnés. Que serait Lagny sans son tissu associatif ? Rien ! « A Lagny, le milieu associatif est extrêmement développé, de manière plus importante que dans la moyenne des villes. Le soutien de la ville est permanent (que ce soit financièrement ou de manière organisationnelle). Il est bien naturel à un moment d’envoyer un message fort à tous ses bénévoles. Aujourd’hui, ils sont un peu seuls… Ils ont du mal à trouver une succession. Il est important de montrer que les pouvoirs publics et la ville affichent leur reconnaissance. » Bien au-delà des mots et des discours, la ville s’attache désormais à remercier ses bénévoles. Le tout sur le devant de la scène ! « Nous, on aime nos associations. Par ce message, on veut vraiment envoyer un message à tous nos bénévoles. Là, ça me fait chaud au cœur qu’il y ait autant de ses amis qui soient là… Ses amis et sa famille qui ont vécu avec lui cette aventure. Ils sont tous très engagés et très reconnaissants du bonhomme, de son caractère, de sa force et de son engagement continu. » Dernièrement, la commune a honoré une autre latignacienne : Mathilde Johansson. Une dynamique qui ne devrait pas s’essouffler ! « Le chemin sera continué par le gymnase que nous allons reconstruire. Les travaux démarreront en fin d’année ou début d’année prochaine. Là aussi, il faudra lui donner un nom. Nous allons chercher à poursuivre cette démarche. Soyons reconnaissant par rapport aux gens qui ont donné à la ville ! » Dévoués à leur commune ou à l’intérêt général, les latignaciens n’hésitent pas à s’engager pour les autres. « La vie associative, c’est comme la vie d’un élu. On ne peut pas le faire, si sa famille ne le supporte pas. C’est énormément d’investissements en termes de temps… Si la famille ne partage pas cet esprit, ça ne peut pas se faire. » souligne Jean-Paul Michel. Aujourd’hui, Jean-Luc Moncharmont continue à réunir autour de lui… et beaucoup ont choisi de s’engager auprès d’une association !
« Je ne pensais pas qu’il y aurait tous ces gens-là. Ça fait plaisir de voir que les gens avaient beaucoup de respect pour lui, ça fait chaud au coeur ! »
Le gymnase Jean-Luc Moncharmont, tout un symbole. Après avoir versé quelques larmes lors de la cérémonie des bénévoles, Sandrine Moncharmont s’était préparée à cet hommage. Entourée par ses proches et les amis de son père, elle s’est à nouveau montrée très émue. « C’est très étrange de voir mon nom finalement sur le gymnase. C’est une grande fierté de pouvoir récompenser toutes ses années que mon père a donné aux autres. Il y a des gens qui ont eu des paroles très gentilles. À chaque fois, il y a toujours des petites anecdotes qui font que je redécouvre mon papa un petit peu différemment. C’est super chouette ! » Très engagé, Jean-Luc Moncharmont a œuvré dans de nombreuses associations. « Il a commencé le bénévolat en 1978 (hier !) et ce jusqu’à la fin, en 2019. Il a commencé juste en tant que bénévole dans l’association de danse, il en est devenu le Président. Ensuite, il est rentré dans trois autres associations : l’Amicale Philatélique, le Comité des Fêtes et le Souvenir Français. Il a été trésorier dans ses associations, c’est des rôles assez importants. » Désormais, c’est en entrant dans son gymnase qu’il continuera d’inspirer les latignaciens… en voyant son nom inscrit sur les murs.


Une belle vitrine pour le bénévolat latignacien. Le samedi 17 mai 2025, de nombreux bénévoles s’étaient réunis pour rendre hommage à Jean-Luc Moncharmont. Ils représentaient tous diverses associations ! « Finalement, j’ai beaucoup partagé mon papa avec des associations, ça m’a permis de m’investir dans certaines associations. J’ai appris qu’on pouvait donner du temps aux autres, sans que ce soit compliqué. Du coup, je suis bénévole aussi, je le vis hyper bien. Quand on est bénévole, on ne fait pas ça pour avoir une reconnaissance. C’est agréable et c’est motivant quand c’est toute une ville qui reconnaît le temps passé pour eux. C’est gratifiant, c’est motivant, si ça peut motiver les gens à se lancer dans le bénévolat : tant mieux. » Malgré son fort caractère, Jean-Luc Moncharmont aura touché de nombreux latignaciens. Des souvenirs qui restent ! « La puissance des noms de rue et des noms de bâtiments… C’est quand même la puissance du collectif et de l’intérêt général. Il faut savoir qui on a derrière ces noms. Il faut qu’on cultive cette mémoire. » assure Jean-Paul Michel.
« Jean-Luc, c’était un gros caractère. Un homme déterminé qui ne faisait pas de concession sur la qualité de son engagement. Un homme qui arrivait à emmener beaucoup de femmes et d’hommes derrière lui ! » Le gymnase du COSEC porte désormais le nom de Jean-Luc Moncharmont. Un hommage de la ville à l’un de ses bénévoles les plus engagés.
