Le café Mishka, the place to be. Situé 9 rue Saint-Fursy (Lagny-sur-Marne), les latignaciens ont trouvé leur petit cocon au café Mishka. Que ce soit à l’heure du petit-déjeuner ou pour décompresser après le boulot… Les habitués aiment s’y détendre autour d’un verre ou d’un café. Particulièrement dynamique, le café Mishka s’est très rapidement tourné vers la ville… Depuis plus de deux ans, les artistes locaux exposent leurs œuvres avec toujours autant d’impatience. Le café Mishka, un tiers-lieu culturel qui se réinvente au fil du temps.
Un endroit qui vit au rythme de Lagny-sur-Marne. C’est l’un des cœurs battants de la ville… Ici, tout commence (souvent) par une conversation entre copains. Tous les deux mois, le café permet à des artistes locaux de s’exposer et se révéler. Une initiative portée par la gérante du Mishka, Sandrine, elle-même photographe. « On a la chance d’avoir un vivier d’artistes sur Lagny qui nous permet de ne pas aller les chercher très très loin. En ce moment, on a Jules Fournier qui est peintre et graveur. Il nous propose certaines de ses œuvres. En l’occurrence, on va être sur une mise en valeur du quotidien. Son sujet préféré, c’est d’aller chercher des lieux de vie ou des objets de vie qu’on voit quotidiennement… » Des perspectives du quotidien qui se révèlent sous l’œil aiguisé de Jules Fournier, un artiste latignacien déjà bien connu. « Il a effectivement fait une gravure de notre devanture. Il y a également des paysages comme la Marne… Je trouve que l’intérêt, c’est de redonner du beau à quelque chose qu’on aurait oublié comme une barre d’immeuble avec un joli coucher de soleil. Un panneau d’autoroute qui à la tombée de la nuit donne des couleurs sympathiques… C’est ce que j’aime chez cet artiste, il ne se simplifie pas la tâche en reproduisant du beau. » Dans son art, les reflets les plus banals deviennent extraordinaires… Un coup d’œil qui attire notre curiosité et notre regard sur le monde ! Une exposition à découvrir jusqu’au 30 novembre prochain.
Le café Mishka, un tiers-lieu pas comme les autres. Tous les deux mois, les artistes latignaciens exposent gratuitement au Mishka. Ici, les artistes qui n’osent pas (ou ne se sentent pas légitimes) pousser la porte des galeries professionnelles peuvent (gratuitement) vivre une première expérience. Une opportunité qu’ils saisissent facilement ! « On va avoir des photographes, on peut avoir de la gravure, on a eu des collages… On a eu quelqu’un qui nous a fait de magnifiques toiles avec un ensemble de peintures et de collages. Toujours dans l’idée d’avoir de la couleur ! En dehors de la fameuse exposition photo en noir et blanc… Les photos étaient magnifiques, on a craqué pour ce format ! » Quotidiennement, ce sont des œuvres plutôt colorées, chaleureuses et pleines de peps qui sont exposées. A l’image des tableaux de Jules Fournier ! « La rencontre s’est faite par un autre biais artistique. Jules Fournier accompagnait une artiste musicale qui est venue chanter plusieurs fois au Mishka. C’était son batteur ! » Après deux ou trois concerts, l’artiste dévoile une nouvelle facette aux équipes du café Mishka… Très rapidement, Jules Fournier trouve sa place sur le planning très chargé du tiers-lieux ! « C’est l’avantage qu’on a à Lagny, on a un vrai réseau d’humains qui est investi dans sa ville et qui a envie de mettre en avant Lagny-sur-Marne parce qu’on a la chance d’avoir une belle ville. » Portée par cette mission, Sandrine passe du temps à rencontrer et découvrir de nouveaux artistes. Histoire de nous surprendre encore plus !
Tous les chemins mènent au Mishka. Depuis son ouverture, le café Mishka a révélé de nombreux talents… Pendant que certains jouaient leurs premières chansons, d’autres se découvraient une nouvelle passion. Ici, tous les latignaciens ont fait leurs premiers pas ! « Il y a même des familles qui débutent au Mishka ! On a des couples qui ont des enfants et qui se sont rencontrés sur notre terrasse. Il y a une vraie osmose… C’est pour ça qu’on continue à faire des expositions pour maintenir ça. On ne veut pas que ça s’essouffle. » En quelques années, le café Mishka s’est rapidement imposé comme un tiers-lieu culturel. Un endroit où il faut absolument exposer ! « Nous, ça nous apporte plusieurs choses. On renouvelle notre intérieur. Quand on travaille sur place, c’est toujours agréable d’avoir des œuvres différentes au sein de l’établissement. Et puis, ça nous apporte probablement une nouvelle clientèle. Chaque artiste qui expose, on lui propose de faire une petite inauguration. » Lors du vernissage, les proches des artistes découvrent un café chaleureux, dynamique et plein de vie. « Au début, on voulait mettre en avant une amie à nous qui était artiste. En voyant l’engouement autour de cette première exposition, on a commencé à en parler… Aujourd’hui, on a quasiment un an d’attente (pour exposer au Mishka). En général, on fait des sessions de deux mois. » Aujourd’hui, certains artistes viennent même de Paris pour exposer au Mishka. The place to be ! Pourquoi ? « Ils veulent exposer chez nous parce qu’on n’a pas cette prétention d’être une galerie d’art. Nous, on ne prend pas de commission sur les ventes éventuelles et puis, on a cette approche plus simple de l’exposition. Pour les nouveaux artistes, ça permet d’avoir un lieu un peu convivial (avec moins de pression qu’en exposant sur Paris). » Les artistes en herbe passent tous un cap en dévoilant leurs œuvres au public pour la première fois… Ils échangent avec les plus curieux en tant qu’artiste exposé, et non plus caché.
« C’est un tremplin ! On a des artistes qui n’avaient pas forcément le courage d’aller démarcher des galeries officielles, ils ont eu cette première expérience avec nous, ils ont pris confiance en eux. Aujourd’hui, on a des artistes latignaciens qui exposent dans d’autres lieux sur Paris ! »Alors, vous l’aurez compris… A Lagny-sur-Marne, le café Mishka s’anime autour des talents locaux. Jusqu’au 30 novembre prochain, c’est l’artiste Jules Fournier qui s’expose. Une exposition qui éveille notre regard sur le monde qui nous entoure !
