Le cyberharcèlement, un combat du quotidien. A l’occasion de la journée nationale de lutte contre le harcèlement, l’opérateur Orange s’est mobilisé aux quatre coins de la France avec son programme #ForGoodConnections. Le vendredi 7 novembre 2025, quatre classes de l’école élémentaire des Champs Forts (Esbly) ont été sensibilisées aux dangers du harcèlement et du cyberharcèlement par le biais d’ateliers ludiques et interactifs. Une opération de longue haleine portée en étroite collaboration avec la gendarmerie et la commune d’Esbly. Explications.

L’usage du numérique, une porte ouverte sur de nombreux dangers. En France, 20% des jeunes de 8 à 18 ans ont déjà été touchés par le cyberharcèlement… Les jeunes passent en moyenne près de 4h par jour en ligne. Des chiffres trop élevés ! Dans le cadre de sa stratégie RSE (Responsabilité sociétale des entreprises), l’opérateur Orange (leader de son marché) s’est senti investi d’une mission : guider les plus jeunes dans leur utilisation des outils numériques. Le vendredi 7 novembre 2025, les équipes d’Orange ont passé quelques heures à Esbly (Espace Jean Jacques Litzler) pour encadrer quatre classes de CM1 autour de trois ateliers phares. Un après-midi pour sensibiliser les enfants aux dangers du numérique et au cyberharcèlement. « C’est une action historiquement départementale, on était les premiers en Seine-et-Marne à mener ses actions conjointement avec la gendarmerie. Ce partenariat a été élargi au niveau de la Région Ile-de-France (dans quatre départements). Il y a un premier atelier qui est la projection d’une séquence vidéo organisée par la mairie et Vianney Deleu (qui présente et illustre le sujet). » Le deuxième atelier permet aux enfants d’obtenir un kit de lutte contre le harcèlement (un outil pédagogique imaginé par la gendarmerie). « Le troisième atelier est dispensé par Orange, c’est un atelier qui a été conçu comme un escape game : les Magiciens du numérique. Cet atelier va nous permettre de mieux appréhender l’usage du numérique à travers les règles du temps d’écran, le volume sonore, l’identité numérique, les mots de passe, les réseaux sociaux et toutes les contraintes qui peuvent être liées au sujet du cyberharcèlement. » Grâce à ses ateliers, les enfants ont découvert l’usage des profils anonymes (et potentiellement dangereux). Ils ont également appris à protéger leur image (avec l’autorisation de leurs parents). Des jeunes élèves de CM1 très à l’écoute des intervenants ! Depuis 2019, l’opérateur Orange a sensibilisé plus de 500 000 enfants à travers ses programmes.

Frédéric Le Jan, directeur des relations avec les collectivités locales pour Orange, Claire, adjointe au commandement de la maison de protection des familles de Tournan-en-Brie, Ghislain Delvaux, Maire d’Esbly et Zack, Léna et Marceau, élèves en CM1 sont au micro de Crazy Radio

Comprendre, réagir et protéger l’autre. En passant d’un atelier à un autre, les enfants finissent tous par prendre conscience des dangers… Le vendredi 7 novembre 2025, une centaine d’enfants ont été sensibilisés au cyberharcèlement. Comment ? « On essaye d’expliquer tout ce qu’il y a derrière ses outils, c’est pas toujours facile d’appréhender une image, un film ou un commentaire. On essaye de leur inculquer les bonnes pratiques. » Lors de ses ateliers, les enfants apprennent à se protéger et à se préserver. Comment peut-on aider un camarade qui est harcelé ? Quels sont les numéros à connaître ? Le cyberharcèlement est-il puni par la loi ? Désormais, les enfants ont réponse à toutes leurs questions ! « Cette notion de bienveillance est un critère important sur le bon usage du numérique. » La journée de sensibilisation s’est terminée par la remise d’un diplôme de lutte contre le cyberharcèlement et un marque-page avec les numéros utiles. Des documents que les enfants ont soigneusement rapporté à la maison ! Un partenariat de longue haleine entre l’opérateur Orange et la gendarmerie qui porte ses fruits. Le secret ? La continuité ! Tous les ans, des centaines de jeunes sont encore sensibilisés au sujet du harcèlement et ses dérives. « On vient faire la finalité de ce fameux kit en faisant la correction des examens qu’ils ont passés, il y a quinze jours/trois semaines. C’est un petit kit qui ressemble au permis internet. On vient deux fois dans la classe. La première fois, on présente le harcèlement (avec un petit livret à destination des enfants). Après, ils font une petite formation avec la maîtresse. » Ensuite, les enfants doivent répondre à un questionnaire… pour repartir avec leur fameux diplôme. Ici à Esbly, ils sont tous repartis avec des bonnes notes ! « L’avantage, c’est que ce sont des enfants qu’on suit. Cette année, on va les voir en CM1. L’année prochaine, on va les voir pour le permis internet en CM2. Souvent, on va au collège d’Esbly donc on les revoit en sixième, cinquième, quatrième. On voit l’évolution… Quand ce sont des enfants qui ont fait cette formation, le questionnement n’est pas le même qu’un autre enfant. C’est plus posé, c’est plus réfléchi. » A chaque opération, les gendarmes sont unanimes : les élèves prennent conscience des dangers. Ils comprennent que le cyberharcèlement est puni par la loi… et repartent avec une idée en tête : les victimes doivent en parler. Un numéro à retenir ? Le 3018 !

Frédéric Le Jan, directeur des relations avec les collectivités locales pour Orange, Claire, adjointe au commandement de la maison de protection des familles de Tournan-en-Brie, Ghislain Delvaux, Maire d’Esbly et Zack, Léna et Marceau, élèves en CM1 sont au micro de Crazy Radio

Esbly, une commune engagée sur le sujet du harcèlement. Il y a quelques années, la commune avait remporté le concours national contre le harcèlement scolaire. A l’occasion du lancement de la campagne contre le harcèlement, Brigitte Macron s’était déplacée au collège Louis Braille avec l’ancien ministre de l’Education Nationale, Pap Ndiaye (2022). Une visite hautement symbolique pour Ghislain Delvaux ! « Il y a un besoin de manière générale. Malheureusement, le harcèlement commence de plus en plus jeune. A mon époque, le harcèlement s’arrêtait à 16h30 (à la sortie de l’école). Aujourd’hui, le harcèlement continue sur les réseaux sociaux. C’est du 24h/24 et 7j/7 ! Les enfants ne s’en sortent pas… À cet âge, on se sent parfois beaucoup plus fort derrière un clavier pour balancer des moqueries. Les enfants ne sont pas armés pour les accepter. » Pour alerter et protéger les jeunes esblygois face à ses dangers, l’Espace jeunesse de la commune veille quotidiennement. Tous les ans, des centaines de nouveaux parents et enfants sont sensibilisés… Certains enfants ne se rendent même pas compte qu’ils sont harcelés ou qu’ils sont harceleurs ! « J’espère que cette collaboration continuera sur les années suivantes. C’est vraiment un gros gros travail… On sait qu’on en tirera bénéfice sur le long terme. Il faudra continuer chaque année. » Un combat qui ne cessera jamais… et qui devrait même évoluer avec l’arrivée de nouvelles technologies. La commune peut compter sur le soutien de la gendarmerie comme de l’opérateur Orange.

Frédéric Le Jan, directeur des relations avec les collectivités locales pour Orange, Claire, adjointe au commandement de la maison de protection des familles de Tournan-en-Brie, Ghislain Delvaux, Maire d’Esbly sont au micro de Crazy Radio

Des paroles, des actes et une même prise de conscience. Pendant quelques heures, une centaine d’élèves de CM1 ont été sensibilisés aux dangers du harcèlement et du cyberharcèlement. Quelles sont les différentes formes de harcèlement ? Comment agir ? Zack, Léna et Marceau sont passés d’ateliers en ateliers avec beaucoup d’attention. « J’ai retenu que le harcèlement, c’était pas bien… C’est une situation qui se répète tous les jours. Il ne faut pas le faire, ça fait du mal à la victime ! » A l’école comme en ligne, ils savent désormais reconnaître les signes du harcèlement. « J’ai trouvé ça bien, c’est très bien fait (surtout l’escape game) ! La gendarmerie est très sympa. J’ai bien aimé le film qu’ils nous ont montré. » Entre deux ateliers, les enfants échangent entre eux et partagent même leurs habitudes… Très vite, les intervenants comprennent qu’ils connaissent toutes les applications (Tik Tok, Instagram, X etc..). Une porte ouverte sur de nombreux dangers ! « Dans le harcèlement, il y a le harceleur, il y a la victime et il y a les témoins (ceux qui regardent et qui ne disent rien). Il faut parler à une personne de confiance comme la maîtresse ou nos parents. Je me suis déjà fait harcelé, j’ai déjà réussi à m’en sortir très vite. Il ne faut jamais harceler parce que ça peut en venir au suicide ! » Pour sensibiliser de nombreux élèves, l’opérateur Orange ouvre ses ateliers préventifs aux collectivités comme aux parents. Les agents œuvrent également à Collégien, Trilport ou même Montereau.

Tous les ans, l’opérateur Orange se mobilise contre le harcèlement sous toutes ses formes en échangeant avec des jeunes de CM1. A Esbly, cette action territoriale est menée en étroite collaboration avec la gendarmerie et la commune. Les ateliers d’Orange sont également disponibles et accessibles en ligne.