
BIC France, la marque préférée des français. Que ce soit pour souffler ses premières bougies, faire son premier rasage ou même écrire ses devoirs… Dans notre quotidien, les produits BIC se sont rapidement imposés comme des incontournables. Le jeudi 4 septembre 2025, c’est à l’occasion de la rentrée scolaire que Roland Lescure (désormais ministre délégué démissionnaire chargé de l’industrie) a visité l’usine de Montévrain. Crystal, quatre couleurs ou même M10… Depuis la BIC Factory, l’excellence du savoir-faire français rayonne aux quatre coins du globe. Une success story qui se préserve de jour en jour.
Une marque intergénérationnelle, des produits pour tous. Stylos, rasoirs ou même briquets… De 7 à 77 ans, les produits BIC ont forcément bercé une partie de nos vies. A chacun son BIC ! A Montévrain, les riverains sont particulièrement fiers de pouvoir compter l’entreprise pionnière sur son territoire. Une reconnaissance nationale ! « L’histoire de BIC a démarré à Clichy. Le baron Marcel Bich a racheté un brevet, le brevet du stylo bille. Il l’a amélioré en amenant une production industrielle qui a très vite été exportée dans le monde. La marque BIC est très connue ! » Des Etats-Unis en Angleterre, tout en passant par le Brésil… La marque BIC rayonne même à l’international. Le saviez-vous ? A l’origine, les stylos n’étaient pas autorisés dans les écoles… avant d’être définitivement approuvés par l’Education Nationale (avec le destin attendu). Le jeudi 4 septembre 2025, les équipes de BIC Factory ont reçu Roland Lescure, pendant plus de trois heures. Pour l’occasion, chaque salarié a pris le temps d’expliquer son quotidien… et le minutieux process de BIC Factory. « C’est une grande fierté de partager notre savoir-faire industriel qui est le moteur de notre succès. En France, on connaît un succès incroyable depuis maintenant 70 ans. Un savoir-faire industriel qui garantit des produits qui fonctionnent tout le temps. On est fier de le partager ! » Une entreprise qui prouve quotidiennement que le Made in France est possible… Un plus pour le consommateur ! A chaque rentrée scolaire, les caddies des supermarchés en sont pleins… Les fameux stylos BIC sont toujours à la mode !



Un savoir-faire exceptionnel et unique en France. Élue marque préférée des français, l’entreprise BIC continue à séduire les consommateurs. Tous les jours, plus de 26 millions de produits BIC sont achetés dans le monde (15,9 millions d’articles en papeterie, 4,1 millions de briquets et 6,2 millions de rasoirs). « Les produits BIC ont été conçus pour être simples, légers et qualitatifs (avant tout). On n’a jamais transigé sur la qualité, ça dure depuis 75 ans. Vous savez, le consommateur sait faire des choix. Quand on lui donne cette qualité tous les jours… Tous les jours, il y a plus de dix produits BIC achetés par les français, tous les ans. » Malgré tout, BIC Factory ne cesse de se renouveler… Dernièrement, les différentes collections imaginées pour les quatre couleurs font fureur. « Chez BIC, l’amélioration est toujours dans nos têtes. Vous connaissez le crystal qui a 75 ans ? On en est à la 30ème version du produit. Tous les jours, on essaye de l’améliorer. Le quatre couleurs, c’est pareil. Il y a plein de choses qui arrivent encore, on a plein de projets. C’est un produit incroyable et iconique. » A Montévrain, l’usine de BIC fascine à chaque visite… Composée de nombreuses machines à la pointe de la technologie, la création du fameux stylo bille se révèle plus compliquée que prévue. Le saviez-vous ? Il faut dix jours pour construire un stylo ! Un travail d’orfèvre ! « C’est facile de le faire mais d’en faire des millions tous les jours, c’est très compliqué. C’est l’obligation qu’on a chez BIC, on va continuer à le défendre et à l’améliorer. » Un produit de qualité qui reste accessible à un prix abordable. Le stylo BIC a trouvé sa place dans toutes les trousses ! « Plus de 80% des produits vendus aux consommateurs français sont produits en France. C’est incroyable ! C’est un groupe familial français, l’ADN a toujours été de laisser la production en France. Au début des années 2000, quand on a lancé cette belle usine de Marne-la-Vallée, c’était le regroupement de plusieurs usines (qui étaient en région parisienne). A l’époque, BIC était à contre-courant. » Quand les grands groupes se retournent vers l’Asie, l’entreprise BIC a choisi la Seine-et-Marne. « Depuis quelques années, on est fiers d’avoir fait ce choix audacieux à l’époque de laisser notre production française avec des gens qui avaient un savoir-faire industriel incroyable. On s’en réjouit, tous les jours. » Complètement autonomes, l’enseigne fabrique elle-même ses machines pour garantir un processus sans accroc. Et en plus, le Made in France ne coûte pas plus cher à l’entreprise !


« C’est de l’excellence industrielle, de l’ancrage territorial et de l’engagement en matière d’économie circulaire ! »
L’usine de Montévrain, une prouesse industrielle. Installée sur près de 36 000m² (l’équivalent de trois terrains de football), BIC Factory emploie plus de 350 personnes réparties sur cinq équipes (avec une rotation les week-ends). Exemplaire à l’échelle nationale, l’entreprise conserve et préserve son savoir-faire à l’aide de ses propres technologies. « A Montévrain, on va fabriquer tous les composants qui vont permettre de produire le stylo (le moteur, la cartouche, le carburant). L’encre est aussi formulée ici, avec des colorants qui sont fabriqués dans une usine (qui fait partie de la famille BIC). Cette intégration a pour vocation de nous permettre de maîtriser nos process pour assurer la qualité. » Pourquoi ? L’usine produit en grands volumes… En cas d’erreur, il y aurait une grande quantité de pièces à détruire. L’usine a été conçue pour garantir une qualité permanente. « Une fois qu’on a réalisé nos composants, on va réaliser nos cartouches sur place. On va pouvoir maîtriser la quantité d’encre et s’assurer qu’on écrit bien un minimum de 3km avec le stylo. A partir de là, on va réaliser le produit en lui-même. Toutes ses étapes du process sont très automatisées. » Régulièrement, l’entreprise recrute pour transmettre son savoir-faire. Et le conserver ! « On travaille sur des process qui sont pointus. Ils nécessitent d’acquérir de l’expertise… L’expertise, on l’acquiert avec l’expérience (et l’ancienneté). On a des collaborateurs de tous les âges, on a une pyramide des âges qui est plutôt bien répartie. On a aussi des effectifs qui partiront à la retraite, il faut préparer cette succession. » Présentée comme un modèle industriel, l’entreprise préserve précieusement le secret de sa réussite. « On a une maîtrise mécanique de ce qu’on fabrique (par rapport aux entreprises classiques), on a des expertises métallurgiques qui sont très poussées par rapport à nos process. Le deuxième, c’est un état d’esprit autour du mass market. J’ai travaillé dans d’autres entreprises qui étaient dans ce domaine, je n’ai jamais rencontré la production de masse (que celle de BIC). » Des années plus tard, son positionnement innovant n’a pas pris une ride… Une dynamique qui participe à son succès.



Une visite ministérielle remarquée. A quelques jours du vote de confiance au gouvernement de François Bayrou, le ministre démissionnaire Roland Lescure a passé trois heures à échanger avec les équipes de BIC Factory. « L’industrie est capable de pénétrer le quotidien de nos concitoyens. C’est un élément très important de montrer que l’industrie occupe le quotidien des français… C’est montrer que l’industrie est attractive. Les métiers de l’industrie doivent parler aux gens (et plus particulièrement aux jeunes). » En plus de sa visite à l’usine (et la découverte des nombreuses machines), le ministre délégué a également discuté avec des apprentis. Très impressionné par son fonctionnement, Roland Lescure a salué un savoir-faire inspirant. Un exemple à suivre ! « Cette prouesse technologique et industrielle, c’est d’être en capacité de produire des objets du quotidien et d’être un leader mondial avec des volumes considérables. » Malgré tout, l’entreprise continue à évoluer… en prenant compte des derniers enjeux. « L’objectif qui sera atteint l’année prochaine par l’entreprise, c’est que 100% de la matière première plastique soit recyclée. Et ça, ça en fait une entreprise emblématique ! Être capable de recycler et moins dépendre de matériaux produits à base de fossiles ou de pétrole, c’est quelque chose qui réduira notre dépendance aux énergies ou aux matières fossiles. » La particularité de BIC ? L’entreprise produit presque tout en France ! Seule l’impression de certains produits (notamment les collections des quatre couleurs) est réalisée en Espagne. « Le Made in France, c’est un combat de tous les jours. Nous avons annoncé avec ma collègue Véronique Louwagie (la ministre du commerce) que le mois de novembre serait dédié au Made in France. Nous allons mettre en œuvre un certain nombre d’initiatives. » Un mois qui devrait permettre aux consommateurs de découvrir que le Made in France, c’est possible !
« On a besoin de montrer qu’on est capable d’excellence industrielle, y compris sur des outils et des objets de grande consommation. J’en ai toujours aujourd’hui, j’écris au BIC ! » A l’heure de la rentrée des classes, l’usine de Montévrain a accueilli Roland Lescure pour une visite immersive dans ses différents ateliers. Une découverte qui a révélé tout un savoir-faire français !
