La Plaine des Sports d’Esbly, un projet de longue haleine. Après plusieurs années mouvementées (avec notamment les différentes crises), le projet d’une Plaine des Sports à Esbly commence à se dessiner. Le jeudi 28 août 2025, Ghislain Delvaux a donné les premiers coups de pelle d’un projet ambitieux pour Esbly : la première phase du chantier de la Plaine des Sports. Composée d’un pas de tir, d’un city-stade et d’un terrain de basket 3×3, la future Plaine des Sports est idéalement située à proximité de l’Espace Jean-Jacques Litzler. Le fruit d’un travail collectif… Explications.
Le sport pour tous, des activités intergénérationnelles. A Esbly, l’Espace Jean-Jacques Litzler accueille déjà trois terrains de football et une piste d’athlétisme… Malgré tout, les sportifs en herbe rêvent d’autres équipements structurants. Le jeudi 28 août 2025, les premiers coups de pelle de la future Plaine des Sports ont été données, en présence d’associations locales. « C’est un projet qui aurait dû sortir de terre, il y a un an ou deux. Tout a été décalé. Quand je voyais nos jeunes se déplacer à vélo et aller dans d’autres collectivités (en traversant le pont de la Marne) à Saint-Germain-sur-Morin, à Isles-lès-Villenoy ou même à Coupvray avec toute cette circulation (et les 20 000 véhicules par jour qui traversent Esbly). Je n’étais pas confiant. » Attendue pour la fin 2025, la première phase du projet comprend : un city-stade, un terrain de basket 3×3 et un pas de tir. Un projet de plus de 750 000 euros qui comprend également les aménagements aux abords du site et l’éclairage en LED. Installée récemment, la Plaine des Sports sera également couverte par la vidéoprotection. Le défi ? Encourager les jeunes à faire des activités (et quitter leurs écrans) ! Avec cette Plaine des Sports, Ghislain Delvaux compte bien lutter contre la sédentarité des jeunes.
Des équipements structurants pour une ville dynamique. A la fin de l’année, les plus jeunes pourront jouer dans un city-stade et mettre quelques paniers dans le terrain de basket 3×3… Mais ce n’est pas tout ! Renommée à l’échelle nationale, la Compagnie d’arc profitera d’un nouvel équipement à la hauteur de ses ambitions et de ses résultats. « On avait un pas de tir à l’arc qui avait disparu avec le temps. La Compagnie d’arc n’avait plus de quoi s’entraîner en extérieur (dans les conditions officielles de compétition)… Quand on a une centaine d’adhérents et qu’on fait des résultats au niveau national, il n’était plus concevable qu’ils n’aient plus de structure d’entraînement. C’était un projet important pour eux… Toutes les communes n’ont pas la chance d’avoir une pépinière de sportifs à ce niveau-là. » Véritable lieu de vie, la Plaine des Sports devrait permettre aux sportifs comme aux amateurs de s’exprimer, toute l’année. « On sait qu’il y a de la mixité sur les terrains de basket 3×3… On va aller jouer avec les copains et les copines. Un père ou une mère peut aussi jouer avec ses enfants. Le but de ce site, c’est vraiment d’en faire un lieu intergénérationnel. Aujourd’hui, la deuxième phase est en discussion avec le département pour mettre en place le FAC (le Fonds d’aménagement communal). » L’extension de cette Plaine des Sports prévoit déjà un parcours de santé (pour faire son footing ou des exercices), un terrain de street workout et un pump track. Le tout en accès libre ! « On va également voir pour réhabiliter nos terrains de tennis qui sont vieillissants. Malheureusement, ce qui manque à Esbly, c’est un véritable gymnase omnisports. Avec les contraintes budgétaires, nous n’avons pas les moyens d’en construire. On a quand même la chance d’être sur un territoire comme Val d’Europe Agglomération (qui a énormément de structures sportives). » Le projet a été construit en étroite collaboration avec le Conseil Municipal des Jeunes et le Conseil Consultatif des Séniors. Les élus étaient d’ailleurs présents. La future Plaine des Sports permettra aux talents de s’exprimer et de faire découvrir de nouvelles disciplines.
Un travail collaboratif, des années d’études. Lancé au début du mandat, le projet de la Plaine des Sports est resté longuement à l’étude… Pourquoi ? « Il y avait aussi une étude des sols pour savoir si le projet était faisable sur le territoire (et qu’il ne soit pas sur une zone humide). Tous ses projets ont été trop longs à mettre en place… Il fallait aussi voir le budget parce que la collectivité d’Esbly n’est pas une ville où on roule sur l’or. Il fallait chercher des partenaires, je tiens à les remercier. » Soutenue à hauteur de 40% par des subventions, la commune a été accompagnée par le département (15 000 euros), la Région Ile-de-France (90 000 euros) et Val d’Europe Agglomération (200 000 euros). « L’idée, c’est aussi de conserver un îlot de fraîcheur. Ce n’est pas de mettre une plaque de béton… On pourra se rafraîchir, il y aura un point d’eau. Un lieu convivial où on pourra venir en famille (avec potentiellement un boulodrome sur la deuxième phase). Tout le monde y trouve son compte, c’est ça l’objectif. » A proximité, les parents pourront laisser leurs enfants jouer sur une aire de jeux… avant de définitivement s’approprier le site. « C’est un gros projet au niveau social, culturel et sportif ! Avec les temps qui courent, c’est un gros projet. Le sortir, c’est une certaine fierté. » souligne Ghislain Delvaux.
L’Île-de-France, la région la plus jeune de France. Pour donner les premiers coups de pelle de son projet, Ghislain Delvaux était entouré par Nathalie Tortrat (Conseillère régionale), Thierry Cerri (Conseiller départemental délégué Seine-et-Marne 2040) et Philippe Descrouet (Président de Val d’Europe Agglomération). Des partenaires de taille pour Esbly ! « La Région est toujours partenaire. En dix ans, on a créé ou rénové plus de 3 000 équipements. Le financement, c’est le nerf de la guerre… Si, on veut avoir de beaux projets, il nous faut de l’argent. Aujourd’hui, la Région finance cet équipement pour pratiquement 23%. » La Plaine des Sports prévoit également des bancs pour permettre aux riverains de s’y retrouver (avec même des arceaux à vélos). Un projet qui s’intègre parfaitement avec la politique régionale de Patrick Karam et Valérie Pécresse. « Le sport, c’est aussi un lieu de rencontre. La pratique sportive, c’est pour tous. Nous y tenons beaucoup. » Récemment arrivée dans la Communauté d’Agglomération, la commune a pu compter sur le soutien des élus du Val d’Europe. « J’ai tout simplement souhaité qu’on puisse partager, c’est-à-dire permettre à des communes qui ont rejoint le Val d’Europe d’avoir des projets. J’ai mis en place un fonds pour leur permettre de faire des demandes de subventions à hauteur de 200 000 euros par an. » Renouvelable tous les ans, ce fonds permet de pallier à la disparition de la SAN du Val d’Europe (qui finançait les équipements à 100%). « On a souhaité qu’il n’y ait pas de guerre entre les communes au sujet des équipements publics. On a des équipements un peu partout pour avoir des pratiques sportives différentes d’une commune à une autre. Il vaut mieux avoir un gros club que quatre petits clubs. » Il est possible de jouer au football à Bailly-Romainvilliers, pratiquer du judo à Coupvray ou même faire du handball à Serris. Situées à seulement quelques minutes les unes des autres, les communes invitent les riverains à découvrir les collectivités voisines (et leurs structures).
C’est l’un des plus grands projets du mandat… A Esbly, les premiers coups de pioche de la future Plaine des Sports ont été donnés. Situé à proximité de l’Espace Jean-Jacques Litzler, le projet prévoit un city-stade, un terrain de basket 3×3 et un pas de tir. La livraison de la première phase est attendue pour la fin 2025. Un budget total de 750 000 euros.
