
L’école élémentaire du Loupiot, une réhabilitation pour le bien-être des enfants. L’émotion était palpable… Le vendredi 23 mai 2025, la municipalité de Chanteloup-en-Brie a inauguré la toute nouvelle cour de récréation de l’école du Loupiot. En présence de sa famille, la plaque rendant hommage à Christian Jayet (architecte de renom) a été révélée par le Conseil municipal des enfants. Tout un symbole ! Un nouvel havre de paix pour les jeunes chanteloupiens.
Bien grandir à Chanteloup, une dynamique collective. A Chanteloup-en-Brie, il y a un projet sur lequel Olivier Colaisseau n’aurait jamais tiré un trait : le réaménagement de l’école élémentaire du Loupiot. Le vendredi 23 mai 2025, c’est en présence de nombreux riverains que le maire a inauguré les nouveaux aménagements de l’école. « C’est un jour plein d’émotions… Nous inaugurons la cour de récréation Christian Jayet. Nous avons complètement refait la cour de récréation de notre école élémentaire Le Loupiot. Nous l’avons nommé après le nom de mon défunt adjoint : Christian Jayet. Il est tombé gravement malade, juste après sa prise de fonction. » Personnage emblématique de Chanteloup, Christian Jayet a marqué l’histoire de la commune par son engagement auprès des enfants. C’est avec l’accord du Conseil municipal des enfants que son nom a été donné à cette nouvelle cour de récréation. « Pour mémoire, c’était aussi un très grand architecte français qui avait construit l’école élémentaire de Chanteloup-en-Brie. Il avait aussi gagné des concours très importants comme à Sophia-Antipolis. C’était l’un pionnier des habitations bioclimatiques. Il y a quarante ans, il construisait déjà des maisons avec de l’isolation par l’extérieur et des panneaux solaires. Un vrai visionnaire ! » Désormais, une plaque en sa mémoire orne fièrement sur les murs de l’école pour que ses actions ne tombent jamais dans l’oubli. Un nom inspirant pour les générations futures !



Avant-après, tout a changé. Après les vacances de la Toussaint, les écoliers sont tous retournés à l’école… Et surprise ! Elle avait déjà bien changé. A l’extérieur, de nombreux arbres ont été plantés (et les aires de jeux ont bénéficié d’un petit coup de neuf). « C’est un projet important parce que c’est un investissement de plusieurs centaines de milliers d’euros. C’est un projet important parce qu’il touche nos enfants. Chanteloup-en-Brie est une ville très jeune… Tout ce qu’on fait pour l’enfance, on le fait aussi pour les parents et les enseignants. On est tellement heureux que le projet soit arrivé à son terme ! » Désormais, les enfants ont des espaces pour jouer, des îlots de fraîcheur ou même des bancs pour s’asseoir. « La cour a été retournée, on a refait l’assainissement, on a refait toute la planimétrie pour que les eaux de pluie s’écoulent naturellement. On a doublé la taille du préau. C’est très sympa, c’est à l’image de Chanteloup-en-Brie. On a recyclé les célèbres traverses de notre voie ferrée pour en faire des bancs et du mobilier. Ils ont encore leur numéro de série… C’est super d’associer des éléments patrimoniaux. » Dans cette nouvelle cour d’école, un olivier trône fièrement à l’entrée… Il a été offert par un généreux donateur chanteloupien. Un projet collectif ! « Il y a beaucoup de héros municipaux qui sont inconnus. Grâce à ces investissements, on offre un morceau de postérité aux personnes qui l’ont bien mérité. Tout ça, c’est des aventures humaines… ça fait chaud au cœur de voir que Christian Jayet est mis à l’honneur. J’aime bien ces moments-là. » Particulièrement émue, sa famille a tenu à être présente. Un moment inoubliable.



Un nouveau cadre de vie pour les enfants. Soutenue par le département, la commune de Chanteloup-en-Brie a réaménagé sa cour de récréation pour répondre aux attentes des enfants, des parents et des enseignants. « A chaque fois qu’une collectivité a un projet pour sa commune, le département répond toujours présent à leur demande. Là, on parle d’enfants, on parle d’éducation… Pour nous, c’est extrêmement important de suivre ce type de projet. On a un maire extrêmement dynamique, ça fait plaisir à voir. À chaque fois, il n’hésite pas à m’appeler. On essaye de l’accompagner au mieux ! » Un budget global de 300 000 euros, la commune a été soutenue par une subvention de 60 000 euros. « Aujourd’hui, il y a des gens qui font leur métier (et qui sont payés pour)… Il y a des gens qui donnent beaucoup plus, ils donnent de leur temps, ils sont passionnés, ils sont bénévoles sur pleins de sujets. C’est souvent là qu’ils sortent du lot ! On a envie de les reconnaître. Le tissu associatif et ses bénévoles, ce sont une mine d’or pour les collectivités. » Dans l’ombre du grand public, certains riverains ont participé à l’évolution de Chanteloup. Une mise à l’honneur qui récompense une vie d’engagement au service des autres ! « Ça me touche énormément parce qu’il y a une reconnaissance. Cette école, il l’a construite. On a habité ici parce qu’il voulait que les enfants aillent à l’école que leur père avait construite. C’est pour ça que nous avons habité Chanteloup. » Engagé pour l’environnement et sa commune, Christian Jayet était un architecte reconnu pour avoir notamment construit : le premier village zéro carbone en France. Présente pour l’inauguration de la cour de récréation, Maryse Jayet était très émue. « C’était très touchant… Le discours et la présence des enfants, c’est tellement important, il aurait tellement apprécié. Il l’a apprécié, il était là, j’en suis sûr. Mes petits-enfants ont vu la plaque… Je pense que quelque part, on lui devait ça, il s’est beaucoup investi. » Une marque de respect éternelle qui devrait inspirer de nombreuses générations futures… à pourquoi pas devenir architecte ?
« Une école, c’est une histoire sans fin… Dès le prochain mandat, nous attaquerons les murs, les ravalements de façades. Chanteloup, c’est une ville de street-art… Le street art va faire son entrée dans cette école. Ce sera l’occasion d’un prochain reportage ! »A Chanteloup-en-Brie, la cour de récréation Christian Jayet a été entièrement pensée pour les écoliers. « Je me souviendrai toujours de son côté espiègle… Même à 70 ans, il avait la blague facile et l’œil qui brille. » Réhabilitée, elle permet désormais aux plus jeunes de profiter d’un meilleur cadre de vie.
