Le Futur Festival à Bailly-Romainvilliers, les cultures du numérique sous toutes leurs formes. Du 17 au 20 avril 2024, la toute première édition du Futur Festival nous a particulièrement éblouit. Ateliers ludiques et animations créatives… Cette année encore, la commune a redoublé d’efforts pour nous construire un évènement sur-mesure : Le Futur Festival. Une grande première qui a attiré plus de 700 Romainvillersois. Un véritable moment de partage entre toutes les générations.

Comment le Futur Festival a-t-il été imaginé ? A Bailly-Romainvilliers, les équipes redoublent d’efforts pour continuer à nous surprendre… et ça marche ! Après quatre ans de réflexion et d’expérimentation, Baptiste Dupaigne nous a imaginé : un festival à la découverte des arts numériques. Mission réussie ? « Le sentiment d’avoir atteint l’objectif qu’on s’était fixé qui était d’utiliser les cultures numériques en leur donnant une place dans le centre culturel de la Ferme Corsange… En même temps, il fallait aller au-delà avec une dimension familiale et pédagogique. On a eu des témoignages de parents qui nous ont dit que pour la première fois, ils étaient rentrés dans le jeu avec leurs enfants. » Le maître mot ? La convivialité, le partage et la découverte ! « Quand on va dans le VR Bus et qu’on découvre avec un casque 3D : les nymphéas de Monet. C’est très poétique. C’est la satisfaction d’avoir un festival qui coche toutes les caches et les objectifs qu’on s’était donné. » Entre les consoles de jeux classiques et les gadgets numériques, les enfants ont pu s’amuser avec leurs parents, en toute tranquillité. « L’esprit est atteint ! On voulait avoir des choses ludiques, artistiques et pédagogiques en touchant plusieurs générations. Je pense que le VR Bus va vraiment toucher les séniors, plus que les consoles de jeux vidéo. L’idée, c’est vraiment de mêler les publics et que les familles aient des temps de rencontres. » En préparant le Futur Festival, l’équipe de la Ferme Corsange s’était fixé un objectif : réunir 500 visiteurs. En fin de journée, ce sont plus de 700 Romainvillersois qui s’étaient déplacés. Une belle réussite ! Sur place, les visiteurs étaient même guidés par des jeunes citoyens engagés.

Anne Gbiorczyk, Maire de Bailly-Romainvilliers et Baptiste Dupaigne, directeur du centre culturel et de la programmation (Ferme Corsange) sont au micro de Crazy Radio

La petite surprise ? L’expérience du Futur Festival se poursuit à Bailly ! Pendant votre visite à la Ferme Corsange, vous n’avez forcément pas pu résister aux manettes Sound Explorer… Bonne nouvelle ! La technologie reste à Bailly. « On a aussi beaucoup travaillé avec les centres de loisirs, on a beaucoup de groupes qui sont venus faire des ateliers autour de l’ingénierie avec des lego, du codage et des ateliers de création sonore. Ce jeu pédagogique qui s’appelle Sound Explorer (que tous les enfants ont pu découvrir), on a acquis six paires de manettes et six iPad qui vont rester sur les centres de loisirs (deux jeux sur chaque centre de loisirs). » Les animateurs ont tous été formés par la start-up. « Il y aura aussi une pérennité au festival, cette activité va rester dans les centres de loisirs. Les animateurs sauront s’en emparer. » Et les enfants aussi ! « On a une ligne directrice en termes de politique municipale qui est très claire et qui travaille beaucoup à l’accès à la culture pour tous. Après, ce qui fait la différence, c’est le collectif et la confiance. » Le secret ? Une cohésion parfaite entre l’équipe municipale et les services !

Travailler autour des cultures du numérique, une évidence ? Et bien, oui ! Particulièrement dynamique, la commune s’efforce toujours de surprendre ses habitants avec de nouveaux concepts. « Nous, le numérique, c’est un domaine qui nous intéressait. On était en phase là-dessus… C’est une ville qui est très jeune donc avec des habitants qui ont ses pratiques là, dans leur quotidien. » Quelle idée se cachait derrière le Futur Festival ? « L’idée, c’était de tisser quelque chose autour du numérique, des choses que les gens connaissent déjà (et qui les intéressent déjà). L’idée, c’est de doser avec des choses qui les attirent et des choses qui ne leur parlent pas (sur le papier)… mais quand ils vont les découvrir, ils vont être bluffés. » Le petit coup de cœur de la visite ? Une réponse unanime : l’œuvre interactive. « Je pense que ça restera Waterlight Graffiti pour l’effet ‘whaou’ quand les gens arrivent, le mur est noir, ils passent une éponge dessus… On a vu des réactions émerveillées de tous les âges. Et ça, ça me plaît beaucoup ! » Même réponse pour Anne Gbiorczyk ! « On n’est jamais tout seul, le collectif s’installe. Tout à l’heure, ça nous a amené à dessiner ensemble et à s’entraider (avec le côté éphémère). J’y suis particulièrement sensible. Pour faire quelque chose sur ce mur, il faut le faire ensemble sinon, c’est encore plus éphémère. » Personnellement, on pouvait y passer des heures… Waterlight Graffiti a ravivé notre âme d’enfant !

La toute première du Futur Festival ? Une réussite ! Pendant quatre jours, plus de 700 Romainvillersois sont partis à la découverte des cultures du numérique. Un apprentissage ludique et immersif qui a éblouit plusieurs générations ! L’évènement a d’ors et déjà été renouvelé pour une deuxième édition.