Meaux, des équipements sportifs aux quatre coins de la ville. A l’approche des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 (Paris), Meaux s’est rapidement mis aux couleurs des jeux. Comment ? En investissant massivement sur les équipements sportifs. Après avoir inauguré les Hauts-de-Chantereine, la rue René Bazin (à proximité du Stade du Respect), les équipements du Parc Chenonceau et l’espace municipal Louis-Braille… C’est au Stade Alberto Corazza que l’équipe municipale s’est réunie pour dévoiler : un deuxième terrain de football synthétique. Faire du sport toute l’année ? C’est possible à Meaux !
A l’entrée du Stade Alberto Corazza, rien n’a changé. En avançant progressivement, nous passons devant les trois terrains engazonnés, déjà bien occupés… avant de découvrir le deuxième terrain de football synthétique. Et surprise ! Les joueurs du CS Meaux Football sont déjà à l’œuvre… sous les yeux d’un maire assez fier. « Très content parce que ce terrain synthétique, ça fait très longtemps que je voulais que nous puissions en avoir un. Je voulais qu’il soit le plus moderne possible… et c’est le cas ! On a un terrain synthétique qui est magnifique. On a eu beaucoup de chance, l’Etat et la Région, ils nous ont aidé à le financer. » Le terrain de football professionnel possède une tribune avec 162 places assises et deux zones de trois places pour les personnes à mobilité réduite.
- Pour anecdote, la tribune a été réalisée à partir de matériaux recyclés par une entreprise locale (d’anciens conteneurs de transport). L’inauguration du terrain de football synthétique a eu lieu, le samedi 7 octobre 2023.
Le Stade Alberto Corazza, un vivier de jeunes talents. Pour faire du football toute l’année et toute la journée (avec un éclairage LED), un deuxième terrain synthétique était particulièrement attendu par les joueurs. « Le Stade Corazza est en Ile-de-France : la plus belle plaine sportive de football. Je le tiens des différents présidents de la ligue de football d’Ile-de-France. On a souhaité que le football, l’un des sports les plus essentiel pour les jeunes et les moins jeunes, puisse se développer dans les meilleures conditions. » Si les amateurs de football ont déjà foulé la pelouse synthétique… Ils ne seront pas les seuls à pouvoir en profiter. « Dans l’esprit de Jean-François Copé… Ici à Meaux, c’est le sport pour tous ! Il n’y a pas d’exclusivité, c’est vraiment le sport pour tous. Concernant le terrain de football, il y a plusieurs associations sportives qui ont accès au terrain. Le socle logique, c’est le CS Meaux Football Academy. A côté, vous avez d’autres activités : le club des portugais de Meaux, le club Ibengo, un club très intéressant. » Un planning a été réalisé pour faciliter l’accessibilité du terrain à toutes les associations meldoises.
« On a la chance d’avoir une communauté sportive très dynamique, on fait le maximum pour les aider ! »
Un terrain de football synthétique construit sous les meilleures normes écologiques. Cet équipement de dernière génération est plus moderne et plus écologique avec notamment : un gazon synthétique constitué d’un apport organique de liège (sans caoutchouc). « Nous avons considéré qu’il faut accompagner l’ensemble du monde sportif, c’est plus de 2 200 équipements sportifs financés. De mémoire, nous en avons déjà financé 8 à Meaux. On a encore quatre ou cinq autres dossiers. On voit bien qu’avec Jean-François Copé, Meaux est une ville sportive. » Pourquoi la Région se montre-t-elle vigilante sur la constriction des terrains synthétiques ? « Aujourd’hui, les terrains synthétiques qui sont construits avec l’accompagnement de la Région, ils bénéficient des normes les plus protectrices du monde. On a des analyses de toxicité qui sont faites chaque année dont une première fois, au moment où on met le terrain en jeu pour vérifier la toxicité en métaux lourds et le taux de HAP (Hydrocarbures Aromatiques Polycyliques). » En Ile-de-France, le taux de HAP ne peut dépasser les 16 milligrammes par kilo. La Région Ile-de-France se montre ambitieuse pour apporter la pratique sportive dans tous les foyers. « La Région Ile-de-France défend également la santé sanitaire, il est important de traiter cette question là. Il faut être extrêmement strict, on parle d’enfants ! Sur cette question là, il fallait être rigoureux. Je regrette qu’on soit les seuls à porter ce dispositif pour le rugby et le football. » souligne Patrick Karam.
Dans quels conditions la Région Ile-de-France accompagne-t-elle les communes ? En fonction des besoins des collectivités, le Conseil Régional prévoit plusieurs formes d’aides. « Il faut qu’il y ait un club résident. Pour que les enfants puissent avoir les valeurs et l’esprit du sport, il faut qu’il y ait des éducateurs, des arbitres et des dirigeants. En 2022, on en a formé plus de 130 000. Pour nous, on sait que le sport répare. Le sport, c’est une solution. » A l’approche des Jeux Olympiques et Paralympiques ? La ville de Meaux est-elle sur la bonne voie ? « Meaux, c’est un exemple pour moi. Je vois le nombre d’équipements qui sont continuellement rénovés, construits ou refaits. Le maire de Meaux a une vraie politique sportive. » Face aux finances ou aux subventions, certaines communes ne jouent pas dans la même cour. « La Région Ile-de-France est le deuxième financeur des Jeux Olympiques et Paralympiques, après l’Etat et avant la ville de Paris. » Une situation jugée inacceptable par Patrick Karam.
Est-ce qu’il y a d’autres besoins sur le Stade Alberto Corazza ? « Il y a de l’espace… On peut encore avoir l’ambition de se développer. Le sport, c’est la vie ! » Vous avez des envies ? N’hésitez pas à écrire à la direction des sports : direction.sports@meaux.fr. En attendent, les joueurs s’amusent sur les trois terrains engazonnés et les deux terrains synthétiques. « Les petits meldois forment des équipes, ils sont surexcités de bonheur… ça fait plaisir à voir ! » s’amuse Jean-François Copé.
Pour rappel, la ville accueillera la flamme olympique en juillet 2024. Alors… mettons-nous tous aux couleurs des Jeux !
